Boga Sako Gervais, président de FIDHOPCÔTE D'IVOIRE 

Boga Sako Gervais va bientôt céder son tablier et passer à une vraie destination politique.

La FIDHOP, c’est la fondation ivoirienne pour l’observation et la surveillance des droits de l’Homme et de la vie politique est un organe créé par l’ivoirien Boga Sako Gervais qui s’est battu depuis 30 ans pour apporter son appui à la recherche de la liberté, de la démocratie et des libertés et qui s’apprête à rendre son tablier. Quand on connaît la fébrilité de cette liberté à la suite des crises militaro-politiques. On peut dire sans se tromper qu’elle a été bafouillée pendant les crises militaro-politiques que son pays a connues.

Il a connu l’exil pour cet engagement, mais étant loin de son pays, il n’a pas baissé les bras et aujourd’hui, avec le retour de la paix, même si fragile comme un œil, il n’a pas manque d’oeuvrer pour attirer des attentions sur l’écart qui se creuse entre le pouvoir et les populations. 

Pour qu’en arrive à cette paix que certains observateurs estiment qu’elle est trop aléatoire à cause de la privation des droits civiques de certains acteurs politiques ivoiriens, comme l’ancien président Laurent Gbagbo, Soro Guillaume, Charles Blé Goudé, qui n e sont plus des citoyens autorisés à participer aux élections, en étant électeurs et électifs, on se dit que tout peut arriver, c’est pourquoi, Gervais Sako et son mouvement luttent pour alerter et prévenir. L’homme providentiel voit qu’il a fait ce qu’il pouvait et ayant formé des hommes capables de prendre le relais, il va passer la main et s’orienter vers une vraie carrière politique. Il a fait l’amer constat du manque de députés capables de faire bouger les choses et il va tenter de s’orienter vers le parlement.

A-t-il droit ou non, il faut tout de même reconnaître que le parlement ivoirien a besoin d’animation et de proposition des lois crédibles pour garantir la paix et cimenter la cohésion qui se défragmente tout le temps quand le pays bascule dans la violence. Pour Boga Sako, pour qu’il ait des institutions fortes, il faut tout d’abord des hommes forts. Ainsi, il se dit assez appris des autres pays qui ont formaté leurs institutions qui les mettent à l’abri de tout et qui l’inspirent.

Son exil l’a formé et donné plus de visibilité à mettre cette somme d’expérience à la disposition de son pays. Il compte faire beaucoup. Au cours d’une conférence de presse que sa fondation et lui, ont organisé, il a voilà sa destination politique, mais pour tous ceux qui le côtoient, confirment que l’homme va se jeter dans la politique et passera par le parlement. Quand on l’écoute, il semble fin prêt pour ce costume politique ayant beaucoup appris.

Ainsi, pour ceux qui suivent l’actualité, estiment en effet qu’il faut des hommes politiques ivoiriens courageux et patriotes pour ramener ce pays sur la voie de la démocratie, malgré les mouvements politiques qui le secouent et l’arrivée de l’enseignant à l’université de Bouaké, président fondateur de la FIDHOP dans l’arène politique n’est pas de trop, mais productive pour la paix qui peine à se faire et qui ouvre toutes les voies aux désordres qui mettent à mal la stabilité sociopolitique de son pays.

Quand on a eu le plaisir de se retrouver, il faut savoir se quitter, en d’autres termes, quand on pense avoir transmis des notions de responsabilités à des hommes de valeur et à des femmes dignes et capables de prendre le relais, il faut savoir partir. Il est temps que je cède la place aux autres, oui dira-t-il.

                               Joël ETTIEN

      Directeur de publication : businessactuality.com

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